Pascal Poupelle revient sur l'« affaire » Dexia, groupe aujourd'hui en cours de démantèlement, et sur le rôle qu'a joué la Commission européenne. Notre blogueur s'exprime ici à titre personnel, et non au titre de président de The Royal Bank of Scotland pour la France.
À l'heure où se joue le futur de l'Europe, et singulièrement de la zone euro, on voudrait croire que de nouveaux abandons de souveraineté en faveur d'un décideur supranational permettront de progresser pour le bien commun. Or, un dossier en cours entre la France et la Commission européenne vient tempérer cet enthousiasme. Il s'agit de Dexia.
La Commission européenne a eu à connaître du dossier Dexia en 2008, à la suite du sauvetage du groupe par les États belge et français (et luxembourgeois en mode mineur) sous forme d'augmentation de capital et de garantie sur les refinancements de marché. C'est la DG Concurrence (ex-DG IV) qui s'est emparée du dossier, comme des autres dossiers de banques sauvées par les pouvoirs publics : banques britanniques (RBS, Lloyds, Northern Rock, Bradford & Bingley), belges (KBC), hollandaises (ING, ABN), autrichiennes (Kommunalkredit) ou allemandes (IKB, West LB, Hypo Real Estate). Le mandat de la DG Concurrence en matière d'aides d'État est bien clair : veiller, au sein de la communauté européenne, à ce que des interventions publiques dans des secteurs ouverts à la compétition n'introduisent pas de distorsion de concurrence.
Les fonds de prêt à l'économie lancés l'an dernier par la CDC font des émules. Capzanine et Amiral Gestion viennent de lever 100 millions d'euros à prêter aux grosses PME.
M. « Titan » (qui est effectivement gonflé, pour un fabricant de pneus) écrit à M. Montebourg ; M Montebourg répond à M. Titan qui lui répond à son tour ...
Dis, Oncle Pascal", me demandèrent mes petits neveux, en cette fin d'après-midi de décembre 2020 alors que la famille s'affairait autour du sapin pour la fête de Noël ...
Analyse financière est la revue trimestrielle de la Société française des analystes financiers. Dans son n°45, un entretien entre Pascal Poupelle et Michèle Hénaff ...
Après avoir remarquablement réagi à chaud pour enrayer les risques systémiques de l'automne 2008, sous l'impulsion du G20 et par l'action résolue des banques centrales ...